Les paroisses des provinces maritimes

La présence des Eudistes à la Pointe-de-l'Église illustre la rencontre qui s’est produite entre la France et l'Acadie, tant au niveau architectural, culturel que culturel. Le passage progressif d'un personnel composés de pères français à un personnel composé de pères d’origine canadienne va permettre d'établir un point d'équilibre entre ces deux facteurs culturels. La contribution des Eudistes au patrimoine francophone de la Nouvelle-Écosse a pris de nombreuses formes au cours des années.
Notre-Dame-du-Mont-Carmel
Concessions

La municipalité de Concessions tire son nom du terme "Concession", qui fait allusion aux terres concédées aux Acadiens lors de leur retour de la déportation. Cette paroisse, fondée par un Eudiste, le père Pierre-Marie Dagnaud, curé de Sainte-Marie, est la seule située dans les terres. Le père Dagnaud, curé de Sainte-Marie, fit ériger l'église en 1902.

Sainte-Marie
Pointe-de-l'Église

En 1903, le curé de Ste-Marie, le père Pierre-Marie Dagnaud, projeta de remplacer l'église du père Sigogne par une vaste église de bois qui fut bénite en août 1905. Ce temple existe toujours et constitue la plus grande église de bois d'Amérique du Nord. Les Eudistes assurent le ministère dans cette paroisse depuis 1890.

Sacré-Coeur
Saulnierville

Selon une tradition, le nom "Saulnierville" aurait été donné à cette municipalité par une famille acadienne installée à cet endroit en 1769. En arrivant à la Baie Ste-Marie en 1890, les Eudistes acceptent la paroisse Sacré-Coeur que leur céda le curé, l'abbé Jean-Marie Gay. Elle connut un important développement alors que le père Thomas Castonguay en était curé: construction de la salle paroissiale en 1947, de l'école Gay en 1948 et du couvent des Filles de Jésus en 1950.

Saint-Pierre
Chéticamp

Chéticamp est une municipalité située sur l'Ile du Cap-Breton, en Nouvelle-Ecosse. Sa vie économique est basée sur la pêche, le bois, le commerce et le tourisme; sa population, majoritairement acadienne, est presque entièrement francophone. En 1953, à la demande de l'Evêque d'Antigonish, les Eudistes arrivèrent dans cette paroisse et ils y furent présents pendant 35 ans, soit jusqu'en 1988.

Saint-Pierre-aux-Liens et Saint-Paul
Caraquet

À la mort de Mgr Théophile Allard, survenue en janvier 1912, les Eudistes se virent confier, selon le désir de ce Prélat, la paroisse Saint-Pierre-aux-Liens. En plus de la paroisse St-Paul, qu'ils desservaient depuis 1901, ils exerçèrent leur ministère dans les dessertes de St-Pierre: Saint-Simon, Bertrand et Maisonnette. Une série d'accords successifs liant les Eudistes à Saint-Pierre furent signés par les autorités provinciales et Mgr Chiasson, évêque de Chatham. Les Eudistes n'obtinrent toutefois jamais de la part du diocèse la cession définitive de la paroisse Saint-Pierre; ils la quittèrent en 1941 et prirent la charge de la paroisse Sainte-Famille de Bathurst-Ouest.